Le Président Vladimir POUTINE a accueilli le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, à Moscou le samedi 10 mai 2025, en fin de soirée, pour une visite officielle axée sur le renforcement des liens bilatéraux.
Cette rencontre, qui s’est tenue au Kremlin, a permis d’aborder des sujets importants pour les deux nations.
Remerciements et commémoration de la victoire
Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a exprimé sa gratitude envers le président russe Vladimir POUTINE pour l’invitation à participer aux commémorations du 80e anniversaire de la victoire russe lors de la seconde guerre mondiale.
Il a souligné les sacrifices consentis par le peuple russe pour la liberté mondiale. « Nous avons pu comprendre tous les sacrifices que le peuple russe a consentis pour que nous soyons dans un monde libre aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Vladimir POUTINE a, en retour, remercié le Président du Faso pour sa présence, qualifiant cette visite de symbolique et témoignant des relations amicales entre la Russie et le Burkina Faso. Il a rappelé qu’environ 30 000 Burkinabè avaient participé à la lutte contre le nazisme.
Le Capitaine TRAORÉ a mis en avant le désir de renforcer la coopération, en particulier dans le domaine du transfert de connaissances. Il a insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles et de transformer les difficultés en opportunités.
« L’aide que vous pouvez nous octroyer, c’est surtout le transfert de connaissances », a-t-il affirmé. Il a également souligné l’importance de l’éducation et de l’enseignement supérieur, notamment dans les sciences, pour former la jeunesse burkinabè aux technologies et développer la machinerie militaire et industrielle du pays.
Lutte contre le terrorisme et l’extrémisme
Le président Vladimir POUTINE a souligné les liens actuels entre les deux pays, notamment la lutte commune contre le terrorisme et l’extrémisme. Il a assuré que la Russie et le Burkina Faso travailleront ensemble pour renforcer leur coopération dans tous les domaines. Le Capitaine TRAORÉ a partagé cette vision, affirmant que la fin de la guerre, le développement d’une armée forte et le lancement du développement national sont au cœur de leur combat.
Le Chef de l’État burkinabè a précisé qu’après la défense et la sécurité, les priorités sont l’éducation et l’enseignement supérieur, notamment les sciences. Il s’agit de renforcer la coopération à ce niveau pour former la jeunesse dans le domaine de la technologie, afin de développer au Burkina Faso la machinerie militaire et industrielle.
Selon le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, « finir avec cette guerre, avoir une armée forte et lancer le développement de notre patrie, telle est l’essence de notre combat ». Cette rencontre a ouvert de nouvelles perspectives pour la coopération entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie.
CAROL SAWADOGO
