La 7ᵉ édition de la Conférence nationale des inspecteurs et contrôleurs du travail a débuté le 12 mai 2025 à Ouagadougou.
Cet événement, qui se déroulera jusqu’au 14 mai 2025, mettra en lumière le rôle des services d’inspection du travail, dans la promotion du dialogue social, les défis rencontrés et les perspectives d’amélioration.
Analyse du rôle de l’inspection du travail et des défis rencontrés
Pendant ces 72 heures de travaux, les participants à cette Conférence nationale se pencheront, sur l’analyse approfondie du rôle des inspecteurs et contrôleurs du travail, dans l’instauration et le maintien d’un dialogue social constructif au sein des entreprises. Un point essentiel de leurs discussions portera sur les difficultés spécifiques auxquelles ces professionnels sont confrontés dans l’exercice quotidien de leurs missions.
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Cet atelier représente une opportunité pour la réflexion collective, la concertation et l’échange d’expertises. Il concerne aussi l’application rigoureuse de la réglementation en vigueur relative au droit du travail, à la protection sociale et, naturellement, au dialogue social.
L’objectif principal de cette Conférence nationale est de déboucher sur la formulation de propositions concrètes et novatrices visant à optimiser les méthodes d’intervention des contrôleurs et inspecteurs du travail.
Renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale
Au-delà des aspects purement professionnels, les participants à cette Conférence nationale étudieront attentivement les mécanismes susceptibles de renforcer la réconciliation nationale et la cohésion sociale, tant au niveau micro des entreprises qu’à l’échelle macro de la société burkinabè.
Emmanuel Zorgho, directeur de cabinet du ministre en charge de la fonction publique, quant à lui, présent à cet événement, a chaleureusement salué la tenue de cette 7ᵉ édition de la Conférence nationale. Il a souligné que cette initiative crée un environnement propice à l’obtention d’un travail décent pour tous les citoyens.
« Un dialogue social efficace entre acteurs est essentiel pour faire avancer la justice sociale, favoriser une croissance économique inclusive, améliorer les conditions de rémunération et les conditions de travail, mais aussi soutenir les entreprises durables », a-t-il laissé entendre.
Selon Stella Zoungrana/Somé, directrice générale du travail, le dialogue social est fondamental pour le bien-être des entreprises. « Le dialogue social est très important pour une bonne vie pour les entreprises. Il est question pour nous de voir comment l’inspecteur du travail peut mieux accompagner ces acteurs pour un dialogue social constructif dans le cadre du travail », a-t-elle souligné.
CAROL SAWADOGO