Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, est arrivé à Ouagadougou la semaine dernière pour participer à la cérémonie d’inauguration du Mausolée Thomas-SANKARA.
À sa descente d’avion, il a été accueilli par son homologue burkinabè, le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Audience présidentielle et message de soutien
Par la suite, Ousmane Sonko a été reçu en audience par le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Au nom du président Bassirou Diomaye Faye et du peuple sénégalais, il a transmis un message de solidarité au Burkina Faso, face à la crise sécuritaire qui frappe le pays. Le Premier ministre sénégalais a déclaré être venu pour
« transmettre un message de soutien absolu au président TRAORÉ, à tout son gouvernement, au peuple burkinabè dans leur lutte contre ce terrorisme qui leur a été imposée, et envisager toute possibilité de collaboration et de soutien face à cette épreuve ».
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Ousmane Sonko a souligné que si la crise sécuritaire continue de s’étendre en Afrique de l’Ouest, aucun pays de la sous-région ne sera épargné. C’est pourquoi, au-delà de la manifestation de solidarité pour l’inauguration du Mausolée Thomas-SANKARA, le Sénégal n’exclut « aucune forme de collaboration pour soutenir nos frères dans cette épreuve », a-t-il précisé.
Renforcement de la coopération bilatérale
Le séjour de 48 heures du Premier ministre sénégalais à Ouagadougou a été également mis à profit pour une séance de travail avec les autorités burkinabè. Au cours de cette rencontre, la délégation sénégalaise et les autorités du Burkina Faso ont abordé plusieurs questions visant à renforcer la coopération entre les deux nations.
À l’issue de son audience, Ousmane Sonko a rapporté que « le président du Faso a réitéré son ouverture et celle du Burkina Faso à rester un facteur d’unité africaine, d’unité dans la sous-région, un facteur d’ouverture dans la collaboration à la fois économique et sécuritaire ».
La présence d’Ousmane Sonko pour l’inauguration du Mausolée Thomas-SANKARA symbolise cette volonté de collaboration et de soutien mutuel.
CAROL SAWADOGO
