Burkina Faso – OISA : vers un partenariat stratégique pour l’agricultureLe Directeur général de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA), Berik AREN a mené des discussions prometteuses avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie TRAORE, le mardi 3 juin 2025.
Cette rencontre, qui a eu lieu au siège de l’OISA à Astana, au Kazakhstan, s’inscrit dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail du ministre dans la République du Kazakhstan.
Des objectifs convergents pour l’agriculture burkinabè
L’objectif principal de cette réunion était d’explorer les voies et moyens de renforcer la coopération entre le Burkina Faso et l’OISA en vue de dynamiser la sécurité alimentaire. Après une présentation détaillée des objectifs et missions de l’OISA, il a été constaté une convergence de vues notable entre cette organisation et la politique agricole du gouvernement burkinabè.
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Le Chef de la diplomatie burkinabè a clairement exprimé l’intérêt du Burkina Faso pour un partenariat renforcé avec l’OISA, qui a déjà mis en place un plan stratégique pour appuyer l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Le Burkina Faso, en tant que membre de l’OCI, a été sélectionné par l’OISA pour bénéficier d’un projet majeur axé sur le développement des femmes dans l’agriculture, avec des filières privilégiées telles que le blé, le riz et le manioc.
Les trois leviers de la sécurité alimentaire au Burkina Faso
Karamoko Jean Marie TRAORE a précisé à l’équipe de l’OISA que la politique du gouvernement burkinabè pour l’atteinte de la sécurité alimentaire repose sur trois principaux leviers. Premièrement, la disponibilisation, qui vise une forte production grâce à des semences améliorées, la fertilité des sols et une gestion rationnelle de l’eau.
Deuxièmement, l’accessibilité, qui garantit que les populations peuvent accéder aux denrées alimentaires sur le plan géographique et à un coût abordable. Enfin, l’utilisation, pour que les populations puissent véritablement tirer profit des aliments consommés. Le ministre a souligné que ces filières sont des priorités absolues pour le Burkina Faso.
À l’issue de la rencontre, le ministre TRAORE a déclaré : « Nous avons eu des échanges fructueux avec l’OISA. Nous repartons de cette réunion réconfortés, au regard de l’ouverture et de la disponibilité de l’OISA à travailler dans le sens de consolider ses relations avec le Burkina Faso dans le domaine de la sécurité alimentaire. »
CAROL SAWADOGO