À l’approche de la Tabaski, la grande fête de l’Aïd al-Adha, le ministère de la Sécurité du Burkina Faso prend des mesures proactives pour garantir la sécurité et la salubrité.
Cette décision vise à encadrer les activités commerciales qui prolifèrent habituellement à cette période, notamment à Ouagadougou, aux dépens des marchés à bétail structurés.
Lutte contre la vente informelle
Par un communiqué officiel publié le 3 juin 2025, le gouvernement a annoncé l’interdiction stricte de la vente à la sauvette d’animaux sur l’ensemble du territoire national. Traditionnellement, l’approche de la Tabaski voit l’apparition de nombreux points de vente d’animaux improvisés aux abords des grandes artères et carrefours des villes.
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Pour anticiper ce phénomène et renforcer le dispositif de sécurité, le ministère de la Sécurité invite désormais tous les acteurs du domaine à exercer leurs activités « dans les marchés à bétail et les espaces dédiés ». Cette directive vise non seulement à améliorer la salubrité publique mais aussi à assurer un meilleur contrôle des transactions et des lieux de rassemblement.
Raisons sécuritaires évoquées
Au-delà de l’aspect de salubrité, des raisons sécuritaires primordiales sous-tendent cette interdiction. Le communiqué, signé par le Secrétaire général du ministère, le Commandant Ahmed Ouédraogo, souligne qu’« au regard du contexte sécuritaire, les lieux de vente d’animaux peuvent constituer des points de vulnérabilité ». Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires, cette mesure est jugée essentielle pour prévenir tout risque potentiel lié aux grands regroupements de personnes.
Le ministère a donné des « instructions fermes » aux forces de sécurité pour faire cesser immédiatement toute vente d’animaux aux abords des grandes artères et carrefours des villes. Les contrevenants à cette nouvelle réglementation s’exposent à des interventions immédiates. L’objectif est de canaliser l’ensemble des activités commerciales liées à la Tabaski vers des lieux encadrés et sécurisés, assurant ainsi une célébration plus sereine et organisée pour l’ensemble de la population burkinabè.
CAROL SAWADOGO
Tabaski
