Le lundi 9 juin 2025, un événement d’une importance capitale a eu lieu au palais de Koulouba, au Mali : la cérémonie officielle d’exécution de « La Confédérale », l’hymne de l’AES.
Présidée par le président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef d’État du Mali et président de la Confédération des États du Sahel, cette manifestation a marqué une nouvelle étape dans la consolidation de l’entité régionale.
Une étape marquante pour la Confédération des Etats du Sahel (AES)
La cérémonie a rassemblé un parterre de personnalités influentes, soulignant la portée symbolique de l’événement. Elle a été conduite par le Colonel Alhousseyni BAH, Commandant du Groupement de sécurité présidentielle, avec l’exécution de l’hymne par la fanfare.
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L’hymne de l’AES : Un symbole d’unité et de reconnaissance
À l’issue de la cérémonie, le Premier ministre, le Général Abdoulaye MAÏGA, a accordé une interview à la presse, clarifiant la signification profonde de cette montée des couleurs et l’exécution de l’hymne de l’AES. Il a rappelé que la Confédération des États du Sahel est « une entité juridique de nature étatique », et qu’elle dispose, en plus de son hymne, d’une devise « Un Espace — Un Peuple — Un Destin » ainsi que d’un drapeau.
Selon le Général MAÏGA, ces « trois paramètres extrêmement importants » sont fondamentaux pour « asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique », favorisant une « reconnaissance qui repose sur des symboles ». Il a insisté sur le fait que l’hymne de l’AES n’est pas une simple mélodie, mais qu’il « comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES ».
Un instrument de galvanisation et d’éducation
L’objectif des pères fondateurs de l’AES à travers cet hymne est de « galvaniser de manière permanente les troupes ». Le Général Abdoulaye MAÏGA a souligné que, suivant la vision des Chefs d’État, « nous sommes tous des soldats », englobant aussi bien les forces de défense et de sécurité que les populations civiles.
Le Premier ministre a également annoncé que les messages essentiels véhiculés par « La Confédérale » seront prochainement intégrés au programme éducatif. « Il y a tout un programme, suivant les directives des Chefs d’État, de vulgariser à la fois cet hymne, dans les établissements scolaires, dans les milieux académiques, en tout cas partout où l’hymne devrait être vulgarisé. » Il a ajouté l’impératif de « nous l’approprier ».
Il est important de noter que cette exécution de l’hymne de l’AES s’est déroulée de façon simultanée dans les trois pays de la Confédération des États du Sahel le lundi 9 juin 2025, un acte coordonné qui fait écho à la levée du drapeau de l’AES qui avait eu lieu le 3 mars 2025.
CAROL SAWADOGO