Le gouvernement japonais, à travers son ambassade au Burkina Faso, a procédé le lundi 9 juin 2025 à la remise d’un don substantiel de matériel roulant et informatique au Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) à Ouagadougou. Cette initiative vise à renforcer les capacités de cette institution au service de l’analyse et de l’élaboration des politiques publiques au Burkina Faso.
Le soutien japonais comprend quatre véhicules – une Toyota Fortuner, une Toyota Hilux et deux Toyota Corolla – ainsi qu’un ensemble d’équipements informatiques, incluant des ordinateurs, scanners, imprimantes et onduleurs. L’ensemble de ce matériel représente une valeur totale estimée à 158 200 000 FCFA.
Le CAPES salue le japon pour son soutien
Lors de la cérémonie de remise, Victor Sanou, directeur exécutif du CAPES, a souligné l’importance de ces équipements pour le bon fonctionnement de l’institution. Il a déclaré : « Être doté d’un matériel de qualité est indispensable pour renforcer notre capacité opérationnelle, améliorer notre mobilité sur le terrain, et faciliter la collecte et l’analyse de données dans un contexte de plus en plus exigeant. » M. Sanou a également remercié le Japon pour son soutien, qui souligne la vitalité de la coopération entre les deux pays.
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Hideya Sato, chargé d’affaires à l’ambassade du Japon, a, quant à lui, salué l’engagement du gouvernement burkinabè envers le développement, malgré les défis sécuritaires et humanitaires. « Le CAPES devient un maillon du développement économique[…] et le défi majeur reste celui de la logistique. », a-t-il affirmé. En précisant que ces dons proviennent d’un fonds de contrepartie japonais associé à des donations alimentaires, Hideya Sato a exprimé l’espoir que ce matériel contribuera substantiellement au développement économique et social du Burkina Faso, tout en renforçant l’amitié entre les deux nations.
Cette remise de matériel est perçue comme un appel à la solidarité et un investissement dans l’avenir du Burkina Faso, témoignant ainsi de l’engagement continu du Japon envers le développement des capacités des institutions de recherche en Afrique.
Flora BARO
