L’Ordre des médecins du Burkina Faso prend des mesures fermes en réponse à une vague de propos diffamatoires et mensongers visant des professionnels de santé suite à la démission de la Directrice générale du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kaya, Safoura Sawadogo. Dans un communiqué publié récemment, le président de l’Ordre, Dr Abdoul-Guaniyi Sawadogo, a exprimé son indignation face à des accusations infondées qui ont circulé sur les réseaux sociaux, ciblant certains médecins et des comportements inappropriés au sein de la profession.
Les déclarations, souvent véhémentes et empreintes de haine, ont suscité un climat de méfiance à l’égard des professionnels de santé. Dr Sawadogo a annoncé que des poursuites judiciaires ont déjà été engagées contre les auteurs de ces affirmations mensongères. Il a également précisé que toutes les plateformes de médias, ainsi que les organes de presse qui auraient omis de modérer ces déclarations ou d’assumer leurs responsabilités éditoriales, seraient également tenues pour responsables.
Les médecins appelés à faire preuve de professionnalisme
Le président de l’Ordre des médecins a profité de cette occasion pour appeler ses confrères à la vigilance et à la retenue. « Nous devons faire preuve de professionnalisme dans toutes nos expressions publiques. Renforçons notre solidarité confraternelle et assurons-nous de transmettre des informations médicales claires, loyales et empathiques à nos patients », a-t-il exhorté.
Dr Sawadogo a rappelé que la confiance du public envers les institutions médicales repose sur la rigueur et l’impartialité des instances ordinales, seules habilitées à statuer sur les situations impliquant des médecins. Il a une nouvelle fois insisté sur l’importance de maintenir cette confiance, essentielle à la pratique de la profession médicale.
Cette polémique met en lumière les tensions croissantes entre les professionnels de santé et le public, soulevant des questions sur la responsabilité des médias sociaux dans la diffusion d’informations parfois erronées ou malveillantes. L’Ordre des médecins du Burkina Faso espère que cette démarche contribuera à apaiser les tensions et à restaurer la réputation de la profession médicale dans le pays.
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Flora BARO
