Le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation du Burkina Faso a annoncé la suspension de l’Association « Communauté de Saint’Egidio » (ACAP) pour une durée de trois mois, renouvelables. Cette décision fait suite à la collecte non autorisée de données personnelles sur le territoire burkinabè.
Les informations collectées auraient été hébergées à l’étranger, sans l’approbation des autorités locales. La communauté Sant’Egidio, fondée en 1968, est présente dans plus de 70 pays à travers le globe, agissant notamment dans le domaine de l’aide humanitaire et du dialogue interreligieux.
La protection des données personnelles est une nécessité
Cette suspension souligne l’importance du respect des réglementations en matière de protection des données. Les actions des ONG, même bien intentionnées, doivent se conformer aux lois en vigueur pour garantir la sécurité et la confidentialité des citoyens.
La communauté Sant’Egidio, connue pour son engagement, devra clarifier sa situation si elle souhaite poursuivre ses activités au Burkina Faso. La transparence et le respect des procédures administratives seront essentiels pour regagner la confiance des autorités nationales.
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Flora BARO