Le Fonds spécial routier du Burkina Faso (FSR-B) annonce l’ouverture prochaine de trois nouveaux postes de péage modernes : Boudtenga, Tintilou et Kotédoudou. Cette décision s’inscrit dans une volonté gouvernementale d’améliorer la gestion des péages et de réduire les pertes de recettes.
Lors d’une conférence de presse tenue le 1er juillet 2025 à Boudtenga, le directeur général du FSR-B, Théodore Gouwindmanegré Ouédraogo, a précisé que ces infrastructures, financées entièrement sur ressources propres, ont coûté environ 18 milliards de francs CFA. L’objectif est de fluidifier le trafic et de sécuriser les recettes grâce à des systèmes de paiement modernes.
Le péage de Boudtenga, le plus vaste des trois, s’étend sur 12 hectares et dispose de 13 voies. Il inclut un système de paiement automatisé, comprenant options de paiement en cash, par badge et télépéage, ainsi que des caméras de surveillance. Malgré des retards liés à la COVID-19 et à l’instabilité politique, les travaux avancent rapidement.
Nouveau décret sur les péages pour une mobilité renforcée et un réseau routier moderne
Le nouveau décret sur la gestion des péages, adopté en mai 2025, institue un cadre normatif moderne pour renforcer la collecte des taxes. Selon M. Ouédraogo, des sanctions seront appliquées aux contrevenants pour garantir l’efficacité du système.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large, visant à développer un réseau routier résilient, qui soutienne la croissance économique et l’intégration des territoires. D’autres projets notables incluent la réhabilitation de l’axe Pa-Dano-Diébougou et le bitumage de la route Gaoua-Batié. En parallèle, le FSR-B modernise aussi certains postes de péage, avec une phase pilote touchant des sites à Ziniaré, Tenkodogo, Boromo et Bindé.
Le Burkina Faso est en marche vers une gestion routière améliorée et une mobilité renforcée pour ses citoyens.
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Flora BARO