Ce 30 juillet 2025, une vague de solidarité a déferlé à Ouagadougou, où la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) a organisé une marche pacifique vers l’ambassade de Côte d’Ivoire. Les manifestants, vêtus de blanc, ont fait entendre leurs voix pour exiger justice et respect des droits dans l’affaire d’Alain Christophe Traoré, surnommé Alino Faso.

Partis du Mémorial Thomas Sankara, les marcheurs ont scandé des slogans percutants tels que « ADO, terroriste » et « Ouattara, assassin ». À l’ambassade, une déclaration a été remise aux représentants ivoiriens, soulignant la nécessité de restituer la dépouille de leur compatriote décédé, dont la mort a été annoncée par le Procureur de la République d’Abidjan seulement trois jours après les faits.
Alino Faso : Le Burkina exige justice
Le gouvernement burkinabè, qui a dénoncé l’attitude jugée négligente des autorités ivoiriennes, réclame la restitution du corps pour permettre au peuple burkinabè de lui rendre un hommage digne de son engagement.

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Alors que des condoléances ont été exprimées par la Côte d’Ivoire, la demande de transfert de la dépouille reste sans réponse, alimentant la colère et l’inquiétude des manifestants. La pression monte alors que les Burkinabè demandent des comptes et justice pour Alino Faso.
Flora BARO
