Du 6 au 8 août 2025, près de 80 chirurgiens et attachés en chirurgie se réunissent pour un atelier de formation sur la chirurgie laparoscopique. Cet événement, qui se déroule à Ouagadougou, vise à renforcer les compétences des professionnels de santé dans l’utilisation d’équipements de pointe qui seront bientôt intégrés dans leurs établissements.
Sous la direction de plusieurs experts, les participants, issus des centres hospitaliers universitaires et régionaux, explorent en profondeur cette technique chirurgicale.
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La chirurgie laparoscopique, comme l’explique le Pr Adama Sanou, coordonnateur du Diplôme universitaire de chirurgie laparoscopique, se fait par de petites incisions, permettant un accès précis à des organes internes tels que le foie et les reins. Cette méthode, moins invasive, réduit les douleurs post-opératoires, favorise une récupération rapide et diminue les complications.

Les chirurgiens présents incluent des spécialistes en urologie, gynécologie, chirurgie digestive, pédiatrique et oncologique. Leur objectif : maîtriser l’utilisation et la maintenance des nouveaux équipements qui leur seront fournis.
Vers des soins de qualité en chirurgie laparoscopique
Amédée Tuina, attaché de santé à l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, souligne l’importance de cette formation. Il espère acquérir des compétences essentielles pour le fonctionnement et l’entretien des appareils de cœlioscopie. « Avoir du matériel coûteux ne suffit pas, il faut aussi savoir l’entretenir », insiste-t-il.

Durant cette rencontre, le président de la Société burkinabè de chirurgie endoscopique, Pr Gilbert Bonkoungou présente les étapes pour démarrer une activité de chirurgie laparoscopique. Il aborde la préparation des interventions, la sélection des patients et l’importance des débriefings post-opératoires.
L’atelier, organisé par Centre de lutte contre le cancer Burkina (CLB), répond à une demande du ministère de la Santé pour améliorer les équipements hospitaliers. Wendpouiré Stéphane Ouédraogo, promoteur de l’entreprise, souligne que la maintenance des appareils est cruciale. CLB Burkina s’engage à fournir des générateurs électro-chirurgicaux et des colonnes de cœlioscopie, ainsi qu’un soutien aux équipes chirurgicales.
À l’issue de cet atelier, les centres de santé seront équipés, et les chirurgiens formés bénéficieront de l’encadrement de professionnels expérimentés. L’objectif est clair : offrir aux patients des soins de qualité et des pratiques chirurgicales avancées dans tout le pays.
Flora BARO
