L’École nationale de santé publique (ENSP) a célébré sa première promotion de 21 kinésithérapeutes entièrement formés au Burkina Faso. Cette étape soutenue par le royaume de Belgique, est un tournant pour le secteur de la santé local.
Lors de la cérémonie, le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, a souligné l’importance de ces diplômés dans le contexte actuel d’accidents de la route et de maladies chroniques. « C’est un pas vers une souveraineté sanitaire », a-t-il déclaré.

Les nouveaux kinésithérapeutes seront déployés dans plusieurs hôpitaux régionaux, contribuant à répondre à des besoins pressants. « Bien que leur nombre soit insuffisant, leur formation locale marque une avancée significative pour le système de santé », a ajouté le ministre.
Une nouvelle génération de Kinésithérapeutes
La coopération avec l’Agence pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE) a été essentielle dans cette réussite. Elle a permis l’élaboration de programmes adaptés et l’acquisition de matériel moderne pour les centres hospitaliers.
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« Ces diplômés sont le symbole d’un changement profond. Ils contribueront au bien-être des Burkinabè », a témoigné l’ambassadeur de Belgique, Erwin Michel de Wandel.

Avec une centaine d’autres étudiants en formation d’ici 2027, le Burkina Faso ouvre la voie à une nouvelle génération de professionnels de la réhabilitation. L’initiative s’inscrit dans la stratégie mondiale « Réhabilitation 2030 » de l’OMS, visant à intégrer ces soins dans les systèmes de santé à l’échelle mondiale.
Cette première promotion de kinésithérapeutes est un espoir pour l’avenir de la santé au Burkina Faso, renforçant ainsi le cadre local de réhabilitation pour tous.
Flora BARO
