Des images montrant des actes de mutilations, attribués à l’armée burkinabè, dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a jeté un froid sur le Burkina Faso. Des images qui ont suscité indignation et inquiétude au sein de l’opinion publique.
L’État-major général des Armées a rapidement réagi en condamnant fermement ces actes, les qualifiant de « contraires aux valeurs militaires et morales ». Ces mutilations, si elles sont avérées et pratiquées par l’armée burkinabè constituent une grave violation des droits de l’homme et des règles d’engagement.
Face à ces actes qui n’honorent pas l’armée burkinabè, les autorités militaires ont ouvert une enquête pour déterminer l’authenticité de la vidéo et identifier les auteurs de ces actes barbares. Les services compétents sont mobilisés pour mener une investigation approfondie et établir les circonstances exactes de ces actes mutilations.
L’image de l’armée burkinabè ternie
Ces révélations ont porté un coup dur à l’image de l’armée burkinabè, engagée dans une lutte difficile contre les groupes terroristes. La confiance des populations, déjà fragilisée par la situation sécuritaire, pourrait être encore davantage érodée par ces événements.
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Les autorités burkinabè sont confrontées à un véritable défi : celui de rétablir la confiance et de garantir que de tels actes ne se reproduisent plus. Il est essentiel que les responsables de ces mutilations soient identifiés et punis avec la plus grande fermeté.
Carol SAWADOGO
